Portraits

Portraits de familles

Après un travail photographique autour de « La mère et l’enfant », « Portraits de familles » est donc une nouvelle étape dans mon travail photographique social et documentaire.

La  série de portraits a été réalisée en 2012 en lien avec l’Association des Parents et Futurs Parents Gays et Lesbien (APGL) de Montpellier.
Elle permet de «dresser» un état des lieux de l’évolution des familles pour en montrer ses diversités, ses richesses et ses mutations et ainsi faire évoluer leur reconnaissance et lutter contre les discriminations qu’elles subissent.
Le portrait photographique est toujours plus qu’un exact reflet, il est empreint de sensibilités. Il rapproche, il aide à mieux connaître, il aide à mieux se connaître ou à se reconnaître. Il dissimule autant qu’il les dévoile les peurs et les espoirs que nous partageons tous.

La mère et l'enfant

Série de photographies en couleur de 40X40cm, réalisé en 2010.

Quel est ce lien unique qui lie la mère á l’enfant ?

Une relation propre à chacun qui impose des sentiments ambivalents liés á l’amour, la contrainte et parfois même la violence ou la haine.

Dans une famille chacun á sa place, déterminée en fonction de sa culture, son rang, son sexe, son ðge et de son attachement.

Mon travail photographique ne se veut pas exhaustif, il présente simplement ce lien de la mère á l’enfant.

En 2008 j’ai perdu ce lien unique.

Claire Schneider

« Je n’entendrai plus sa voix. C’est elle, et ses paroles, ses mains, ses gestes, sa manière de rire et de marcher, qui unissaient la femme que je suis á l’enfant que j’ai été. J’ai perdu le dernier lien avec le monde dont je suis issue»

Extrait du livre Une Femme de Annie Ernaux

Sweety Eleven

Série de 20 photographies de 50X50 cm en couleur réalisée en 2009.

J’explore au travers des poses, le pays merveilleux de l’enfance confronté au monde envoûtant de l’adolescence. Racontant une histoire avec des images fixes, cette enfant se retrouve dans ce monde étrange confronté aux métamorphoses physiques qu’elle subit. « Sweety Eleven » est un monde surréaliste, coloré et ingénu ou bien encore un endroit cauchemardesque. Objets fétiches laissés à l’abandon, habits jetés dans ce monde étrange comme la peau de l’enfant muant en adolescent. Les poses montrent cette attirance vers la maturité du corps, sa sensualité, mais elles restent encore gauches. L’enfant oscille entre la tentation et la peur de partir. Livrée à elle-même, elle est une proie facile laissée seule face à son désarroi et confrontée au paradoxe de l’envie et du dénie de grandir.Vêtu d’une robe de bal « envoûtante » ou d’un simple jean tee-shirt, la série plonge le spectateur dans la limite de la réalité et du merveilleux. L’enfant flottant entre naïveté et désirs.

La série à reçu un Prix à la Biennale internationale de la photographie dans le Condroz

EDITEA Portraits de 10 entrepreneurs

Série de 10 portraits en noir & blanc réalisés en 2007 dans le cadre d'une commande par Editéa pour illustrer le livre "Boss made in France" (édité en 2008)

Série de portraits de dix entrepreneurs issus de l'immigration. "Ce sont les portraits de dix réussites individuelles, volontaires et modernes, qui témoignent de l’énergie, de l’entêtement et de la foi nécessaire à toute entreprise. Ce livre est un livre d’optimisme, qui retrace, à travers dix portraits, l’aventure de jeunes entrepreneurs des « cités de l’immigration ». Il témoigne de l’intégration d’une nouvelle classe moyenne issue de l’immigration qui n’attend pas l’emploi, mais le crée. Il rend compte de la vitalité de cette génération de la diversité qui représente un vivier d’énergies, une chance pour la France économique, sociale et culturelle.

Scènes de vies intérieures

Série de 10 diptyques de 30X45 cm réalisés en 2005. D'un côté des portraits qui ne cherchent pas à nier l'attitude de la pose. De l'autre la sélection de mon regard porté sur leurs intérieurs de vies, toujours les mêmes : la pièce principale.

Les uns répondent aux autres et se donnent en miroir. Les Scènes de vies intérieures s'interrogent autour du rapport que la photographie entretien avec la réalité, mais aussi autour de la force qu'elle peut donner à notre imaginaire.Ces photographies tirent des portraits de gens et nous racontent des histoires.

Portraits de commerçants

Série de portraits de 23 diptyques de 30X40 cm réalisée en 2004 autour des commerçants de la rue des Postes à Lille. Commande de l’Union Commerciale de la Rue des Postes à Lille. 

L'idée était de faire un portrait de chaque commerçant en noir et blanc, de photographier son commerce en couleur et d'assembler les deux images afin de créer un montage qui raconterait une histoire.

Vingt-trois commerçants de la rue des Postes ce sont prêtés à ce jeu photographique. Chaque photographie a été affichée dans un commerce différent du commerçant et de son commerce.

Le portrait du commerçant répond à l'image de son commerce et les commerçants se répondent entre eux.